*** Une
Vie ***
Quand s'envole
tournoyant l'an des
quatre saisons
Au départ mon esprit
plein d'interrogations
M' entraînant aux
vallées où sont d'autres
versants,
Je me laisse emporter
acceptant ces moments...
Mais mon coeur en
attache à mes jeunes
années,
Quelques images
défilent retraçant le
passé
Se livrent aux
souvenirs de joies et de
tourments,
Où toi et moi c'est sûr
étions de fous amants...
Tu
m'as fait deux colonnes,
tu en es le pilier,
Moi j'étais Babylone,
aux jardins parfumés,
Nous avons traversé des
écueils, des batailles
Mais nous n'avons
jamais lâché le
gouvernail...
Ce n'est point très
lointain, tous ces
flash's de rêve,
Ce soir pas coutumier,
pour toi j' écris ces
vers.
Mais quand s'est
transformé, l'amour en
la tendresse,
Bien que je n'ai de toi,
jamais une caresse...
Et même séparés a
surgit la tristesse,
Ce soir, je me
surprends, et sais que
le temps presse,
Terrassée, que tu
puisses partir par
l'autre porte...
Hélas d' accord tacite,
nous vivons l'un sans
l'autre...
Oh Dieu fasse, que je
parte la première car
sans toi,
Si même avons vécu avec
des hauts et des bas,
Ma vie n'aurait qu'un
sens, te rejoindre là-haut,
Et peut-être là-bas
revivre le plus beau...
Nous avons ramassé bien
des ronces et des roses,
En portions la
douleur,des mille et une
causes,
C'était beau, sentait
bon, mais les épines au
coeur
En périodes de quatre
ans oubliions la douleur
..
Tu partais, revenais,
je n'hésitais jamais....
Croyant pouvoir
reprendre les rênes et
avancer,
Les enfants
s'opposaient en nous
aimant tous deux
Donc après le Divorce,
"Re-Mariage joyeux"...
Pour un bail de neuf
ans, c'était trop, ce
fut long,
Où ce fit tristement
sans aucune intention,
Que vivions à deux
l'incompatibilité
Ca existe ces
frontières, et encore de
s'aimer...
Et pourtant, malgré
tout aujourd'hui un
climat,
Installé l'un sans
l'autre, mais tout près
l'un de l'autre,
Toujours ensemble pour
fêter joies ou fêtes, tu
es là,
Toi mon Papa Noël, tu
te nommes pour moi ...
Tu prépares avec moi ce
qu'il y a de meilleur,
Mais n'en ratons pas
une, sans que sorte la
rancoeur,
Mais deux minutes
après, l'un et l'autre
en approche,
Alors, on se regarde,
toi et moi sans
reproches.
Ne sachant plus quoi
faire pour réparer
l'erreur,
On s'embrasse, se
chatouille, et c'est du
baume au coeur...
Ainsi va notre vie, on
est là en famille,
Mais avons un cadeau,
nos deux petites filles
...
Les hivers les
printemps, les trêves et
les batailles,
Devenus monuments qui
forment une muraille...
Voilà ce que ça donne
quand on veut badiner ,
Disant :"Bonjour
mignonne": en agitant
tes clés
Liliane...
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