Oui, vous, mes petites filles le plus beau de mes chants
Nulle image, nul tableau n'est plus que vous touchant...
Ici sur terre , pour vous, en brassées de lumière
Je vous protège des maux, de ma fervente Prière ...
Je donnerai ma vie, sans avoir de retour,
Je veux tout vous offrir , et mes nuits et mes jours,
Et sans même réfléchir , je crois pouvoir gravir
Ces montagnes de chagrins qui vous font tant souffrir
Venez mes fleurs des champs, venez et gazouillez
Regardez devant vous , les beaux prés les allées
N'est-ce pas que tout est beau, et il y a les retours
En vous tenant la main nous allons en faire un tout
Et que nul n'ose faire pâlir vos joues roses
Sans répondre de rien, je leur ferait leur pause
Car personne n'a le droit d'empêcher les enfants
De vivre leur enfance, ces petits innocents...
Seigneur, apportez aux parents la lumière qui leur
manque
De voir que ce présent, peuvent encore le reprendre
Quelle grande faute ait pu vous rendre ennemis
Vous vous êtes tant aimés, le pardon c'est pour qui ?
Mais ouvrez donc vos yeux regardez vos merveilles
Qui n'y sont pour rien , de leurs regards interrogent ,
Se demandent si c'est vrai , et agitant leur sommeil
Douloureuse impuissance , et qu'elle en est Cause ?
Pourtant l'histoire fut belle , croyant qu' inséparables
Père et mère " Eux " amoureux légendaires
En famille festoyaient se retrouvant tous quatre's
Les regards le plus doux "Du bel Amour sur terre" ...
J'ai encore cette image du papa affairé
Le vendredi soir tard , le matin tôt levé
Dans la cuisine, pour les samedis soir rituels
Servait avec amour , ses trois femmes du harem
La maman délicieuse , jolie et très heureuse ,
Père et mère d' ambition , protégeant leurs enfants
Et les fêtes en familles au complet bien joyeuses
Et la tablée princière de leurs mets abondants
D'un coup tout basculait, le diable du s'en mêler
Les menaces grondaient, mots Divorce prononcés
Et voilà que le père consterné en partant
A bien pleuré en le cachant à ses enfants
Lui qui les bordait bien, en racontant histoire
Celle des bons parents, prônant la grande gloire
Pour en faire dans la vie de leurs filles des Princesses
Mais tout semble fini , mais moi je prie et sans cesse...
Il faut que le temps fasse le chemin qu'il voudra
Et passe la jeunesse, le temps ne revient pas
Les larmes de part et d'autre laisseront des sillons
A moins que leur amour en efface les raisons ...
Liliane..
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