Dors-tu, derrière le rideau tombant du jour?
Sans me trahir, j'ai laissé avec toi
Mon âme simple, ardente et sans détour.
Dors-tu, ma vie?  Ou rêves-tu de moi?

Quand tu crois aux parfums retrouvés de la veille,
Au milieu du sommeil qui plane autour de toi.
Ce n'est pas le feu blanc de l'aube qui t'éveille;
Une forme s'élève, elle est pâle... C'est moi!

La brise satinée d'une tendre caresse,
Fait vibrer le rêve de mille ardents désirs.
Les harpes veloutées et lyres de l'ivresse,
Chantent les appels mystérieux des plaisirs.

Non! Ce n'est pas les jours, qui tombent,
Les roses, les senteurs, les splendides clartés.
Où les amours naissent et succombent,
Que tu dois me rêver, pleurant à tes côtés.

Ma vie est le songe où l'espoir met ses lueurs
Je n'ai rien étanché, rien changé, rien guéri.
Pour aider tes chagrins, j'en ai fait mes douleurs,
L'orage de tes jours, m'a laissé l'âme meurtrie.

Si l'on ne vit plus que d'espoirs et d'alarmes,
Pour démêler les fuseaux confondus, cessant de voir.
Partageons pour le mieux, je retiens les larmes.
Le vent ineffable mêle les flots, garde l'espoir.

Dors-tu? Quand brille au ciel la lune amie?
Quand les étoiles dansent la céleste loi.
Embellissant par toi, le chemin de ma vie.
Dors-tu? Ou rêves-tu de moi? 

Pout toi, Charlotte...

Brany...xxx...

Merci Beaucoup Brany... Charlotte... xxx