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*** Cendrillon et la Pantoufle de Verre *** (Suite) Lorsqu'elle ne les vit plus, elle se mit à pleurer. Sa marraine, en visite chez-elle la vit tout en pleurs, et lui demanda ce qu'elle avait.
"Je voudrais bien ...je voudrais bien...Sniff…Sniff…je voudrais… Sniff…"
Elle
pleurait si fort qu'elle ne put achever. Sa marraine, qui était aussi une
fée, lui dit: "Hélas! oui, dit Cendrillon en soupirant."
Ensuite elle alla regarder dans la souricière, où elle trouva six souris toutes en vie. Elle dit à Cendrillon de lever un peu la trappe de la souricière, et à chaque souris qui sortait, elle lui donnait un coup de sa baguette, et la souris était aussitôt changée en un beau cheval : ce qui fit un bel attelage de six beaux chevaux.
La
fée marraine dit alors à
Cendrillon: "Eh bien! voilà, de quoi aller au bal, n'es-tu pas contente?"
- "Oui, oui, mais est-ce que j'irai comme cela, avec cette vilaine robe?"
Sa marraine ne fit que la toucher avec sa baguette, e ses vêtement furent changés en une robe rose avec de l'or et de l'argent, toute chamarrée de pierreries.
Et voyant que Cendrillon était pieds nus elle lui donna ensuite une paire de pantoufles de verre, les plus jolies du monde.
Quand elle fut ainsi parée, elle monta en carrosse; mais sa marraine lui recommanda, sur toutes choses, de ne pas dépasser minuit, l'avertissant que si elle restait plus tard au bal, son carrosse redeviendrait citrouille, ses chevaux des souris, et que ses beaux vêtements reprendraient leur première forme.
Elle promit à sa marraine qu'elle ne manquerait pas de sortir du bal avant minuit. Elle partit, heureuse et pleine de joie. Le fils du roi, qu'on alla avertir qu'il venait d'arriver une grande princesse qu'on ne connaissait point, courut la recevoir. Il lui donna la main à la descente du carrosse, et la mena dans la grande salle de bal où était tous les invités. Il se fit alors un grand silence. On cessa de danser, et les violons ne jouèrent plus, tant on était attentif à contempler la grande beauté de cette inconnue. On n'entendait qu'un bruit confus: "Ah ! ce qu'elle est belle!" disait-t-on.
Même le roi, tout
vieux qu'il était, ne se lassait pas de la regarder disant
à la reine qu'il y avait longtemps qu'il n'avait vu une si belle
et si aimable personne. Toutes les dames étaient attentives à examiner
ses vêtements afin d'en trouver et d'en acheter pour
Le
fils du roi la mit à la place la plus honorable, et ensuite l'amena
danser
Elles causaient ainsi, Cendrillon entendit sonner onze heures trois quarts. Elle fit aussitôt une grande révérence à la compagnie, et s'en alla le plus vite qu'elle pouvait. Dès qu'elle fut arrivée, elle alla trouver sa marraine, et après l'avoir remerciée, elle lui dit qu'elle souhaiterait bien aller encore le lendemain au bal, parce que le fils du roi lui avait demandé. Comme elle racontait à sa marraine tout ce qui s'était passé au bal, les deux soeurs, et sa belle-mère arrivèrent.
"Vous revenez tard!" leur dit-elle en bâillant, en se
frottant les yeux, et en s'étendant comme si elle n'eût fait que de se réveiller.
"Si tu étais venue au bal, lui dit une de ses soeurs, tu ne t'y serais pas
ennuyée il est venu la plus belle princesse, la plus belle qu'on n'ait
jamais vue."
Cendrillon
était folle de joie et elle leur demanda le nom de cette princesse,
Cendrillon
sourit et leur dit : À suivre:..
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