Sortant de mon sommeil, sous les feux de l’aurore,
Je dis mon au revoir à l’étoile qui luit.
Je me suis dévêtu des voiles de la nuit,
Pour éveiller le ciel, qui déjà se colore.

J’attendrai dans mon coin, pour que vienne mon tour,
Les étoiles pourront scintiller une à une,
Je redonnerai vie à ce croissant de lune,
Sur lequel un Pierrot chantera son amour....

C’est un destin cruel que le sort nous impose,
Nos deux cœurs ne battront jamais à l’unisson,
Je n’entendrai jamais de Pierrot la chanson,
Jamais tu ne verras s’épanouir la rose.

Mais pourtant j’irai voir la rose chaque soir,
Et je l’inonderai doucement de rosée,
Une larme de nuit, sur sa peau, déposée,
Pour sentir son parfum, qui me remplit d’espoir.

Ô nuit, que j'aimerais rêver dans ton silence,
Y voir étinceler les feux de tes clous d'or.
Je ne le puis, hélas! Adieu, je vais encor,
Accueillir le soleil, dans sa magnificence.

Dans la course folle qui fuit comme une ronde,
Nous voyons défiler et mes nuits, et tes jours ,
En espérant encor d’impossibles Amours ,
Ces sentiments si beaux qui font tourner le monde.

20 octobre 2010

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